"UN MOIS EN AUTOMNE"
31 POCHADES de COURTEAU
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LA POCHADE
Le dictionnaire nous informe que la pochade est « une peinture exécutée rapidement, en quelques coups de pinceau, ou une œuvre littéraire sans prétention, écrite rapidement. »
C’est ce que je vous propose exactement.
Chaque jour du 15 septembre au 15 octobre 2008 aura vu sa pochade; peinte et écrite.
Parce que les deux sont mes passions, et qu’après trente-six ans à privilégier le pinceau, la plume réclame aussi un peu d’attention! Ainsi, je tiens une promesse longtemps négligée à celle qui m'en a donné l'amour, à l'heure du départ de celui qu'elle a déjà aimé.
Parce que les deux sont mes passions, et qu’après trente-six ans à privilégier le pinceau, la plume réclame aussi un peu d’attention! Ainsi, je tiens une promesse longtemps négligée à celle qui m'en a donné l'amour, à l'heure du départ de celui qu'elle a déjà aimé.
J’ai réellement su ce qu’est une pochade réussie la première fois que j’ai vu une exposition de Tom Thomson, du groupe des sept.
Et je maintiens encore à ce jour qu’il est le Maitre Absolu de cet art.
Et je maintiens encore à ce jour qu’il est le Maitre Absolu de cet art.
C’est donc avec beaucoup de gêne que j’ose montrer ici mes propres esquisses!
Mais j’ai tellement de passion pour ces petites peintures qui si souvent hurlent là ou leur grandes sœurs murmurent…
Parce qu’elles sont faites au moment même de l'atteinte à l’âme , quand la tête n’a pas encore eu le temps de se mêler des affaires du cœur…
Et pourquoi ai-je choisi l’automne pour écrire ce journal intime, alors qu’il est notoire que ses éclats spectaculaires le sont moins pour le daltonien que je suis qu’ils le sont pour vous?
Il ne fait pas trop chaud, pas trop froid, il n’y a plus de moustiques! Alors le motif devient tellement plus confortable à visiter, que ce soit de la plume, du crayon ou des pinceaux!
Et aussi parce que tous ces rouges et ces oranges que je croyais ne pas voir, se sont invités doucement avec les années et arrivent maintenant à me charmer…
Il ne fait pas trop chaud, pas trop froid, il n’y a plus de moustiques! Alors le motif devient tellement plus confortable à visiter, que ce soit de la plume, du crayon ou des pinceaux!
Et aussi parce que tous ces rouges et ces oranges que je croyais ne pas voir, se sont invités doucement avec les années et arrivent maintenant à me charmer…
La peinture est un apprentissage; l’œil s’éduque.
Alors voici un mois en automne, sans prétention.
Puissiez-vous y lire ce que vous ne verrez pas, ou y voir ce qui m’aura rendu muet!
Puissiez-vous y lire ce que vous ne verrez pas, ou y voir ce qui m’aura rendu muet!
Jean-Louis Courteau
(Ce mois passé à peindre et à écrire correspondait aussi aux derniers jours de mon père, dont la maladie à corps de Lewy emportait l’esprit pendant que le cancer lui coupait le souffle.
Deux agonies, deux morts terribles...
Était-ce pour moi une évasion, une fuite?
Ou au contraire une volonté de vivre pour deux l’instant présent le plus intensément possible?)
(Ce mois passé à peindre et à écrire correspondait aussi aux derniers jours de mon père, dont la maladie à corps de Lewy emportait l’esprit pendant que le cancer lui coupait le souffle.
Deux agonies, deux morts terribles...
Était-ce pour moi une évasion, une fuite?
Ou au contraire une volonté de vivre pour deux l’instant présent le plus intensément possible?)