30 septembre



AU PIED DE L'ARBRE



Certains endroits nous appellent si clairement, pour peu qu’on soit le moindrement attentif, qu’on dirait qu’il nous frôlent de mains invisibles.

Qu’ils nous ont de tout temps appartenu, ou nous à eux…

Certains arbres sont faits pour qu’on s’assoie sous leurs branches, et leurs cimes dirait-on, font le guet pour que notre méditation ne soit pas dérangée…

Celui-là est près du ravage.

Quand vous vous y installez, en quelques respirations seulement déjà vos pensées deviennent une feuille de hêtre flottant et errant lentement, puis elles disparaissent au détour d’un méandre et vous connaissez la paix.


Et si vous vous laissez vraiment aller; le sommeil vous prend et c’est dans ces ors et ces oranges chauds que les arbres vous bercent et tentent de vous rappeler à travers les songes que c’est ici que vous habitez vraiment…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ma préférée...
Bin, mon autre préférée. Pas la deuxième, juste l'"autre" préférée.
Oui, oui, on a droit d'en aimer deux...

Eila