23 septembre



CUMULUS



L’air froid arrive, derrière les outardes.

Les nuages vont s’étirer en lambeaux, comme des déchirures de linceuls emportées au vent...Ils vont devenir livides, diaphanes.

Les ombres d'’eux-mêmes…

Les grands cumulus fiers et imposants suivront les vents chauds, portant leurs orages et leurs couchers dramatiques vers le sud.

J’ai vu de ces nuages gigantesques au- dessus du Baskatong, prendre le soir les oranges et les safrans du soleil couchant et les décomposer en une multitude de tons impossibles, spectacle fantastique de géants enflammés…

Quelle angoisse pour le peintre que de les affronter en combat singulier, armé de trois ou quatre couleurs alors que l’adversaire en crée de nouvelles à chaque seconde!


Comment faisais-tu, Tom?!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Magnifique! Comme tout ce que j'ai pu voir de votre travail d'ailleurs. Vous pouvez bien admirer le travail de Tom Thomson, mais il me semble que vous n'avez rien à y envier.

France