28 septembre



1881




J’y vais souvent.
Un tout petit marais; à peine plus qu’une grande flaque d’eau sur le parcours d’un ruisselet le long du sentier du lac.
Trois pieds d’eau au plus profond, d’une eau noire comme celle que les colverts et les becs-scie couronnés aiment bien.

À l’autre bout, il y a un petit barrage de ciment. Je m’étais toujours demandé pourquoi quelqu’un s’était donné la peine de venir en plein bois couler ça!

Et voila qu’hier j’ai remarqué cloué à un arbre un tout petit écriteau montrant une illustration d’un gros moulin à scie et des canalisations de métal qui le fournissaient en eau en 1881.
Juste ici, à mes pieds!
Sur la vieille photo, il n’y a pas de forêt, et des hommes s’affairent autour du grand bâtiment.
Si je relève les yeux; je vois un petit marais, et les ondes courant sur l’eau laissées par l’envol des canards.


Je crois qu’au risque de passer pour totalement cinglé aux yeux des promeneurs occasionnels; je reviendrai avec masque et tuba, voir quelles histoires je peux lire au fond…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

as-tu fait cette plongé, JL
Louis

Jean-Louis Courteau a dit…

Non Louis! Pas encore! J'avais un peu oublié ce petit marais...